Voyage autour
de ma Bibliothèque

Liste 26 : Littérature persane ancienne et iranienne moderne

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Histoire de la Littérature persane

N° 3691 Henri Massé :  Anthologie persane (XIème – XIXème siècles) , Payot, 1950

Henri Massé était membre de l'Institut et Administrateur à l'Ecole des Langues'O. C’est une histoire de la littérature assez complète qui va de de Ferdousi jusqu'au Taziéh. C’est la première histoire de littérature persane en langue française.


N° 1487 Prof. Dr. Paul Horn :  Geschichte der persischen Literatur , C. F. Amelangs Verlag, Leipzig, 1901 (Relié dos et coins cuir, 4 nervures, titres dorés)

L’ouvrage contient également une histoire de la littérature arabe par le Dr. C. Brockelmann ( Geschichte der arabischen Literatur ). Paul Horn était Professeur à l’Université de Strasbourg. La première partie de son Histoire est consacrée à l’ Avesta  et aux écrits de la Perse de l’Antiquité. La deuxième partie, bien plus importante, englobe les débuts avant Ferdousi, puis Ferdousi, les œuvres lyriques, les oeuvres religieuses et mystiques, les récits romantiques, la poésie de cour, les drames et les récits en prose.


Littérature persane de l’âge d’or

N° 3957 Farid-ud-Din Attar :  La Conférence des Oiseaux , adaptation Henri Gourgaud, Seuil, 2002

Attar, poète persan, soufi, né vers 1140 à Nishapour, mort en 1230. Un des grands poètes mystiques de son temps. La traduction est, en fait, de Manijeh Nouri-Ortega, Henri Gougaud n’a fait qu’une « adaptation ».

Voir mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : Le Divan de Hafez de Chiraz (on y parle d'Attar et de la Conférence des Oiseaux dans un post-scriptum).


N° 3254 Zabiholla Safa :  Al-Bîrûnî, ses œuvres et ses pensées , Conseil supérieur de la Culture et des Arts, Téhéran, 1973

Né en 973 à Khwarazm, grand savant et mathématicien, connu dans le Moyen-Âge occidental sous le nom de Maître Aliboron, part de l'Est de l'Iran vers Khorâssân, puis Rey (Téhéran). Revient vers l'Est chez le sultan Abûl Abbas Mamoun assassiné en 1017. Puis devient astrologue du sultan ghaznavide Masmoud et de ses descendants. Meurt en 1048.

Zabihollah Safa est professeur émérite de l'Université de Téhéran.


N° 3253 Djami :  Youssouf et Zouleikha , traduit pour la première fois du persan en français par Auguste Bricteux, Paul Geuthner, 1927 (Reliure demi-cuir dos à nervures et coins. Fleurette en or.)

Auguste Bricteux était professeur à l'Université de Liège. Zouleika est la femme de Putiphar dans la tradition arabe.  Le roman de Joseph  est célèbre dans le monde musulman. Ferdousi l'avait déjà traité. Djami est un grand poète persan soufi plus tardif que Ferdousi. Voir introduction et nombreuses notes du traducteur.


N° 1353 – 1359 : Abou’lkasim Firdousi :  Le Livre des Rois , publié, traduit et commenté par Jules Mohl, réimprimé avec l’autorisation de l’Imprimerie Nationale, en sept volumes, par Jean Maisonneuve, Paris, 1976 (exemplaire numéroté - édition bilingue. Grand in-folio).

N° 1352 : Ferdowsi :  Le Livre des Rois  ( extraits  et présentation de Jules Lazard sur traduction de Jules Mohl), édition Sindbad, Paris, 1979.

N° 1351 : Abou’lkasim Firdousi :  Le Livre de Feridoun et de Minoutchehir, rois de Perse , d’après le Shah-Nameh, trad. Jules Mohl, édit. H. Piazza, édit. d’Art, Paris, 1924.

N° 2309 : Henri Massé :  Firdousi et l’Epopée Nationale , libr. académique Perrin, Paris, 1935. (Relié toile)

N° 3120 : Clément Huart et Louis Delaporte :  L’Iran antique, Elam et Perse et la civilisation iranienne , édit. Albin Michel, Paris, 1943.

N° 2627 : Tabari :  Geschichte der Perser und Araber zur Zeit der Sassaniden . Trad. et notes de Th. Nöldeke, édit. E. J. Brill, Leyden, 1879.


Le Livre des Rois ou  Shah-Nameh  est un véritable monument. Un monument riche de cent mille vers. Le vers, dit Ferdousi quelque part, est une grâce de plus pour le lettré. Pour l’ignorant c’est un bienfait car il perpétue le souvenir (il permet de mémoriser). C’est l’oeuvre d’une vie.

La traduction aussi a été l’oeuvre d’une vie, celle d’un Allemand, né en 1800, venu en France étudier chez les orientalistes Silvestre de Sacy et Abel Rémusat, et qui est chargé en 1826 par le gouvernement français de la traduction et de l’édition de cet ouvrage, ce qu’il poursuit jusqu’à sa mort en 1876, tout en étant professeur au Collège de France. 

Le livre édité par Maisonneuve en 1976 à l’occasion du 50ème anniversaire de la dynastie Pahlavie, est un fac-simile, aux dimensions plus modestes, du superbe exemplaire réalisé par l’Imprimerie Nationale au XIXème siècle. 
Henri Massé était professeur à ce qui était avant la guerre l’Ecole des Langues Orientales. Grand connaisseur de l’Iran, il a également publié des études sur Saadi, les contes persans et les coutumes et croyances des Perses. 
Quant à Clément Huart qui a également professé à l’Ecole des Langues Orientales, il est également l'auteur d'une Littérature arabe (voir Liste 29 : Littérature arabe) ainsi que d'une célèbre  Histoire des Arabes  (voir Liste 62 : Histoire antérieure à 1900 : Persans, Arabes et Turcs). 
La Chronique de l’Iranien Tabarî est importante à plus d’un titre : elle donne des renseignements intéressants sur certains rois sassanides tels que Bahrâm ou Khosrow, elle montre l’influence du christianisme et de l’hellénisme sur les Sassanides et parle d’un royaume arabe, situé dans le sud de l’Irak, allié des Perses et qui a longuement contenu les Arabes « sauvages » du désert, le royaume de Hîra. L’existence d’un tel royaume montre aussi combien les Arabes du désert étaient proches de la civilisation persane et étaient forcément influencés par elle.


Voir pour une étude plus complète du Livre des Rois mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : L'âge d'or arabo-persan. On peut aussi se reporter à mon site Carnets d'un dilettanteLe Livre des Rois de Ferdousi


N° 1350 Gorgâni :  Le Roman de Wîs et Râmîn , trad. Henri Massé, édit. Les Belles Lettres, Paris, 1959. (Relié toile)

Fakhr-od-Dîn Gorgâni a écrit son roman à Ispahan, au milieu du XIème siècle, sous le règne de Togrul Beg, fondateur de la dynastie des Seldjoukides, des Turcs venus d’Asie Centrale. Cette oeuvre a fait sensation en Occident lorsque les premières traductions parurent à cause des analogies évidentes avec notre Roman de  Tristan et Yseut .

Pour Gorgâni voir mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : L'âge d'or arabo-persan.


N° 1360  Les Quatrains du sage Omar Khayyâm de Nichâpour et de ses épigones . Présentation, traduction et notes de Hassan Rezvanian, édit. Imprimerie Nationale, Paris, 1992. (Relié en simili, titres dorés)

N° 1361 Sadegh Hedayat :  Les Chants d’Omar Khayam , édit. critique, trad. M. F. Farzaneh et Jean Malaplate, édit. José Corti, Paris, 1993.

On ne sait pas grand’chose de la vie d’Omar Khayam. On pense qu’il a vécu à peu près entre 1050 et 1139. Et il n’a jamais édité ses poèmes de son vivant. Ce qui fait que le nombre de quatrains qu’on lui attribue varie entre 120 et 1200 ! Pendant longtemps le manuscrit le plus ancien que l’on connaissait était celui d’Oxford qui date de 1461 et qui a servi de base à la fameuse traduction, très libre, de Fitzgerald que l’on trouve chez tous les libraires-antiquaires, souvent très bien illustrée. Hedayat a fait un véritable travail d’érudit en sélectionnant 143 quatrains qui, d’après lui, pouvaient être attribués à Khayam de façon sûre, sur la base des manuscrits, du style et des idées. Il faut dire que Hedayat - on parlera encore de lui - partageait totalement les idées de Khayam sur la religion et ceux qui la représentent en Iran. L’édition de l’Imprimerie Nationale en comporte 637.


N° 1349 Nizâmî :  Le Roman de Chosroès et Chîrîn , traduit du persan par Henri Massé, édit. G.-P. Maisonneuve & Larose, Paris, 1970. (Relié toile)

Nizâmî est né vers 1141, dans le Caucase, en Azerbaïdjan (où le turc azéri n’avait pas encore remplacé complètement le persan) et est probablement mort vers 1209. Il aurait terminé Chosroès en 1180. L’œuvre est un peu difficile à lire pour un Européen car d’une préciosité extrême. Mais l’histoire est toujours connue par les Iraniens d’aujourd’hui.

N° 3061 Nezâmî de Gandjeh :  Le Pavillon des sept Princesses , traduit, présenté et annoté par Michael Barry, édit. Gallimard, Paris, 2000. (Relié en simili, titres dorés)

C’est une oeuvre étrange qui n’avait jamais été traduite en français auparavant. Et qui vous fait changer d’avis sur Nizâmî. Grâce au traducteur et commentateur Michel Barry. Un universitaire américain (Princeton, Harvard), mais parfaitement à l’aise en français et même en vieux français. A fait de nombreuses missions plus ou moins humanitaires en Afghanistan entre 1975 et 1995 et déchiffré de vieux manuscrits afghans du XIVème siècle en compagnie du chef de guerre Massoud. A l’aise en persan, en arabe, en sanscrit. Incroyablement érudit, il semble être également un spécialiste du mysticisme soufi. Il a fait le choix de traduire le vieux persan de Nizâmî en français médiéval ou pseudo-médiéval. Absolument superbe !

N° 3434  Lailí and Majnûn, a poem , from the original Persian of Nazàmi, by James Atkinson, A. J. Valmy, Londres, 1836 (frontispice lithographie de Leila par le traducteur.)

Traduction en vers par James Atkinson. C'est la première (et la meilleure, paraît-il) des traductions du poème de Nizami.

Pour Nizâmî (et aussi pour Omar Khayyam et pour Saadi) voir mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : L'âge d'or arabo-persan. Voir aussi, pour Gorgâni et Nizâmî, mon site Carnets d'un dilettanteDeux Persans de l'âge d'or : Gorgâni et Nizâmî.


N° 3143  The Gulistan or Rose Garden of Sa’di , faithfully translated into English, printed by the Kama Shastra Society for private subscribers only, Benares, 1888 (hard cover, titre doré) (1ère edition. Edité par Richard Burton en personne)

Cette oeuvre célèbre du poète persan Saadi date de l’année 1258. Il était né à Shiraz aux alentours de 1193. Après avoir été éduqué à Bagdad et avoir beaucoup voyagé, il s’est installé à Shiraz où il a vécu en ermite jusqu’à sa mort en 1291.


N° 1115  Les Contes du Perroquet , texte persan traduit pour la première fois en français par L. Bogdanov, Paul Geuthner, 1938

Bogdanov était premier drogman auxiliaire de la Légation de France en Afghanistan et Professeur de persan (à Saint-Pétersbourg et au Bengale)
Je mentionne ce texte parmi les autres récits-cadres dans mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : Les Mille et une Nuits - Textes et traducteurs.




Littérature iranienne moderne

N° 1365  Nouvelles Persanes - L’Iran d’aujourd’hui évoqué par ses écrivains , (Sadegh Hedâyat, Abdolhosseyn Vejdâni, Djalal Aleahmad, Mahmoud Dowlatâbâdi, Gholâmhosseyn Sâedi), choix de textes, présentation et traduction par Gilbert Lazard, édit. Phébus, Paris, 1980. (Relié toile)

N° 2968 Djamalzadeh :  Choix de Nouvelles , traduction Stella Corbin et Hassan Lofti, présentation André Chamson de l’Académie française, introduction de Henri Massé, membre de l’Institut, édit. Les Belles Lettres, Paris, 1959. (Relié toile)

Gilbert Lazard était Directeur de l’Institut d’Etudes Iraniennes à la Sorbonne.Djamalzadeh a été le premier à introduire la nouvelle dans la littérature persane, un genre qui semble bien convenir à ce qui est leur sujet à tous : la critique tous azimuts des défauts de leur société. Son père est mort en prison.Chez la plupart des écrivains sélectionnés par Lazard on reconnaît les mêmes préoccupations que celles que l’on va retrouver chez Hedayat : l’égoïsme des possédants, la concussion, l’emprise des mollahs, la situation de la femme. Sâedi, un médecin d’origine azéri, conte d’inquiétantes histoires qui se passent chez les pêcheurs du Sud.Djalâl Aleahmad évoque, avec beaucoup de maîtrise, le milieu religieux étouffant dont il est lui-même issu.


Hedayat

N° 1363 Vincent Monteil :  Un écrivain persan du demi-siècle : Sâdeq Hedâyat  (Téhéran 1903 - Paris 1951), Editions de l’Institut Franco-Iranien, Téhéran, 1952.

N° 3075 M. F. Farzaneh :  Rencontres avec Sadegh Hedayat, le parcours d’une initiation , édit. Libr. José Corti, Paris, 1993. (Relié toile)

N° 2845 Sâdeq Hedâyat :  Deux Nouvelles (L’Impasse - Demain) , texte persan avec traduction par Vincent Monteil, Editions de l’Institut Franco-Iranien, Téhéran, 1952.

N° 1364 Sadeq Hedayat :  Trois Gouttes de Sang , nouvelles, trad. Gilbert Lazard, édit. Phébus, Paris, 1988. (Relié toile)

N° 1362 Sadegh Hedayat :  La Chouette Aveugle , roman, traduit par Roger Lescot, édit. Libr. José Corti, Paris, 1988. (Relié toile)

Vincent Monteil a écrit son essai sur Hedayat pour l’Institut Franco-Iranien de Téhéran en tant qu’orientaliste et lettré mais n’a pas connu Hedayat personnellement. Alors que Farzaneh a commencé à fréquenter Hedayat quand il était encore étudiant, a passé de nombreuses journées avec lui dans les cafés de Téhéran, dans la chambre que Hedayat avait conservée dans sa maison familiale, en sorties à la campagne et enfin à Paris pendant les six mois qui ont précédé son suicide. Le portrait qui s’en dégage est celui d’un homme extrêmement attachant, très ouvert à la littérature et à la culture européennes, et en même temps très attaché à son pays et à son passé et déchiré de voir dans quel état il se trouve. 

Hedayat avait une véritable haine pour les mollahs. On peut la déceler partout dans ses nouvelles, p. ex. celles rassemblées sous le titre  Les Trois Gouttes de Sang , dont certaines sont très belles sur le plan littéraire, les nouvelles fantastiques comme celle qui sert de titre au recueil ou les nouvelles qui sont une réflexion sur le malheur comme la fameuse histoire du chien pauvre innocente victime de la méchanceté des humains ( Le Chien Errant ). D'autres encore sont de véritables études de moeurs à la Maupassant. C’est dans ces dernières que l’on trouve les critiques les plus virulentes. Dans  l’Intermédiaire  le mollah Mirzâ Yadollâh regrette l’éducation du peuple : « Tant que ces gens resteront des ânes nous les monterons ». Dans  la Quête d’Absolution  les pèlerins de Kerbala sont des criminels (une femme pour se venger de sa rivale tue successivement ses deux fils nouveau-nés en plongeant une aiguille à tricoter dans leur fontanelle, un cocher qui, profitant d’un accident de sa voiture de poste, étrangle le passager riche survivant et s’approprie sa fortune). Des criminels qui se rachètent en payant les dignitaires religieux du sanctuaire. Hedayat revient aussi constamment sur la façon dont est traitée la femme. Dans  l’Intermédiaire  encore, le mollah tombe amoureux d’une fillette de huit ou neuf ans qu’il achète pour trois tomans d’argent : « Elle était si petite que le soir des noces ses parents ont dû l’apporter dans leurs bras. Pour ne rien vous cacher, j’avais un peu honte de moi ». Dans  la Femme qui avait perdu son mari  on montre la femme fouettée, exploitée, abandonnée, dépouillée de toute humanité jusqu’à abandonner à son tour son enfant. Et dans  la Quête d’Absolution  encore, on décrit les effets de la polygamie et les crimes du gynécée.

A son pessimisme existentiel venait s’ajouter un pessimisme social et politique, le tout étant exacerbé par une évidente et omniprésente (omniprésente dans l’oeuvre) attirance pour la folie et la mort. Cela est surtout vrai pour son roman  La Chouette Aveugle  que tout le monde considère comme son chef d’oeuvre.


Pour Hedayat et les autres écrivains persans de la première moitié du XXème siècle, voir mon Voyage autour de ma Bibliothèque, Tome 2 : Littérature persane moderne. Et, également, mon site Carnets d'un dilettanteEcrivains persans du XXème siècle.


N° 3976 Réza Barahéni :  Les Mystères de mon Pays, Tome 1 , traduction Clément Marzieh, avec la collaboration de Claude Durand, Fayard, 2009

C’est devenu un livre culte, d’après l’éditeur, qui retrace les événements politiques et historiques qui vont des débuts de la coopération du Shah Réza Pahlavi avec les Etats-Unis jusqu’à l’avènement de Khomeiny.Paru en 1987 sous le manteau. L'auteur a été emprisonné et torturé par Khomeiny. Vit en Amérique. Un peu trop fantastique à mon gré.


N° 4702 Shariar Mandanipour : Censoring an Iranian Lovestory, traduction du persan en anglais par Sara Khalili, édit. Abacus, Londres, 2011
Il s’agit d’un récit extrêmement plaisant – ou tragique, en réalité – c’est la tentative d’un écrivain pour écrire un roman d’amour en essayant de passer la censure. Mais comment écrire une telle histoire si les deux héros de l’histoire n’ont pas l’autorisation de se voir selon le dogme officiel ? Hilarants dialogues avec le censeur. En réalité Mandanipour a vu tous ses romans interdits par la censure, a failli être assassiné en 1997 et s’est exilé définitivement. Il est enseignant à Harvard. Quand on entend cela, on n’a plus envie de rire.
Ce livre avait été cité par Gürsel dans son Voyage en Iran. Voir mon Bloc-notes 2022Le Turc Gürsel et la Perse éternelle.